Sans cesse confrontés à une multitude de sentiments, les golfeurs se doivent de trouver des parades aux effets néfastes de ces émotions s’ils souhaitent performer ou tout simplement prendre du plaisir. La préparation mentale réunit un ensemble de clés pour répondre à ce besoin.
Parmi ces clés, les différentes techniques de respiration se présentent comme d’excellents alliés pour ces problématiques.
Pourquoi respirer ?
En jouant avec les variations des rythmes respiratoires, il nous sera possible d’influer de diverses manières sur notre état physiologique et, par conséquent, sur notre jeu. On pourra ainsi se calmer, favoriser la concentration ou encore se “booster” et remonter son niveau d’activité.
Une fois les méthodes connues et maîtrisées, l’état recherché arrivera de plus en plus vite. Nous pourrons donc utiliser ces techniques en fonction du moment et de nos besoins, au golf comme dans la vie de tous les jours.
Quand respirer ?
Distinguons d’abord les moments bien différents où les besoins et la pratique qui en découle ne sont pas les mêmes.
Parlons dans un premier temps, de la période à distance de l’échéance. La veille au soir par exemple, ou encore le matin même. Notre objectif prioritaire sera de calmer le niveau d’alerte afin de différer les éventuelles sources de stress liées à la compétition ou la partie à venir. Aussi, il nous sera plus simple de “travailler” sur des temps plus longs que lorsque l’on est sur le parcours.
Viennent ensuite les méthodes que l’on peut mettre en place pendant la compétition ou la partie. Suite à un mauvais shot ou un enchaînement de mauvaises prises de décisions, plusieurs possibilités s’offrent à nous. Il nous sera possible d’utiliser la respiration pour se calmer, redescendre en pression, pour se concentrer, mais aussi pour s’activer un peu, se “réveiller”. La contrainte de cette pratique est surtout temporelle car nous ne pouvons pas arrêter la partie pendant 5 minutes pour se calmer ou s’activer. Les techniques utilisées seront donc plus rapides.
Pour finir, l’utilisation de ces techniques après l’échéance peut s’avérer très intéressante. On sait pertinemment que pour pouvoir enchaîner les parties à son propre niveau et progresser, il est primordial de toujours relativiser ses performances. Qu’elles soient excellentes ou catastrophiques, la capacité à poser un regard de constat et non de jugement sera une force pour la suite. Les techniques utilisées rejoindront souvent celles de pré-compétition avec des temps de pratiques plus longs et plutôt axés vers l’apaisement.
Ce qu’il faut retenir
Différentes méthodes de respiration sont des outils que nous pouvons utiliser pour intervenir sur notre état physiologique. Vous en découvrirez une liste non exhaustive dans le prochain article.
Comme toute aptitude, la capacité à utiliser la respiration à bon escient est quelque chose que l’on doit “entraîner”. N’hésitez pas à utiliser chacune des méthodes de façon régulière pour être capable de les appliquer dans le bon contexte et de la meilleure des façons.