Contrairement à l’idée reçue véhiculée par le grand public, le golf sollicite une multitude de capacités physiques et les joueurs et joueuses professionnels sont de réels athlètes de haut-niveau avec la charge d’entraînement et l’hygiène de vie que cela implique. Par conséquent, la performance passe par le développement ou l’entretien physique (à chaque profil son objectif), par un certain nombre de paramètres hors entraînement qui vont permettre au golfeur de s’améliorer, ainsi que par les aptitudes psychologiques mises à rude épreuve dans les parties.
Découvrez notre sélection de matériel pour la Préparation Physique GolfLorsque j’échange avec les personnes que je croise sur les parcours, il est un point qui revient très régulièrement (bien plus que le physique même) : l’aspect psychologique. Bon nombre d’entre nous ont déjà vécu diverses situations où nous avons le sentiment qu’un trou ou parfois même un shot vient changer du tout au tout notre partie. Et ce, dans un sens comme dans l’autre ; un superbe shot qui nous redonne confiance et qui nous “remet dedans” ou à l’inverse une socket qui nous donne l’impression en 10 secondes de ne plus savoir jouer au golf.
Différents outils dans notre boîte
Nous sommes en permanente gestion de frustration sur les parcours et il nous faut être capable de se souvenir des coups de chance et des bons shots bien plus que des mauvais. En ce sens, une liste non-exhaustive d’outils s’offre à nous pour nous mettre dans les meilleures dispositions possibles et mettre toutes les chances de réussite de notre côté. Voici une brève présentation de certaines d’entre elles que vous pourrez retrouver de façon plus détaillée dans d’autres articles.
La première et la plus observable est la routine. Elle est un cadre qui rassure chaque sportif(ve) en donnant quelques secondes avant l’exécution d’un geste précis. On observe le buteur en rugby ou encore le service en tennis et le golfeur vient s’inscrire dans cette directe lignée. C’est l’instant où la réflexion et le choix du shot sont déjà ancrés et on bascule dans un état psychologique où l’automatisme prend le dessus.
Deuxièmement, plusieurs techniques de respiration s’offrent à vous (cohérence cardiaque, sophrologie, méditation). Elles sont plus ou moins longues en fonction du moment d’utilisation ; la veille ou le matin de la partie pour trouver un état de détente plus propice à la performance, ou à l’inverse pendant la partie avant un shot pour “se mettre dedans” ou revenir au calme en cas d’énervement.
Enfin, la visualisation ou imagerie mentale sera une arme redoutable pour le golfeur. On va, dans ces méthodes, engager des techniques d’imagination basées sur le vécu ou sur l’ambition pour se détacher de l’aspect technique pur et dur. Étroitement liée à la notion de pensée positive, cette technique va montrer au cerveau “là où je veux aller” et non “là où je ne veux pas aller”. La négation est un concept très flou pour notre cerveau et nous avons tous déjà fait l’erreur suivante : à l’adresse je me dis “surtout ne pas rater à gauche” ou “attention il y a un hors limite ici”. Conséquence ? Mon cerveau a compris “à gauche” et “ici” donc le shot finit rarement bien.
Ce qu’il faut retenir
Au-delà de l’aspect purement technique et des qualités physiques, le golf engage beaucoup de ressources mentales. Que ce soit dans un but de performance ou de plaisir, le développement de ces ressources sera une arme excellente.
Nous avons vu qu’il existe des outils comme la routine, la respiration, ou encore l’imagerie mentale pour nous aider.
Il nous est alors possible d’engager un travail approfondi dans ce domaine, mais aussi, de savoir prendre une petite clé par-ci, une autre par-là afin de changer ses parties et continuer à progresser et à s’amuser.